Auteur: MARTIN PRIMEAU
C’est en 1993 que Guy Côté a pris les rênes d’une entreprise en faillite pour en concentrer les activités dans un créneau bien précis, celui du cintrage de tubes, soit le pliage de structures tridimensionnelles de pièces métalliques.
Dans ses installations de Saint-Pie, l’entreprise Tuba prépare pour ses clients du secteur des transports des pièces qui vont du simple marchepied au pare-choc en passant par des segments qui composent la structure d’autobus.
Ne travaille toutefois pas qui veut dans cette PME manufacturière : pour accéder aux machines, il faut être formé. Une formation qui ne s’obtient pas à l’école, mais en entreprise, explique Guy Côté. « Quand on parle de presses poinçon et de cintreuses, ça doit s’apprendre sur le tas », insiste le président et propriétaire de Tuba.
L’entreprise s’en remet donc à un programme de formation de ses employés à l’interne pour faire en sorte que le savoir des plus vieux soit transmis aux nouveaux machinistes et soudeurs.
« Quand les personnes partent, le savoir part aussi avec elles. On avait un souci de préserver cette connaissance-là. »
— Guy Côté, propriétaire de Tuba
Le programme, monté il y a plus de 10 ans avec l’aide d’une spécialiste en ressources humaines, s’est montré utile jusqu’ici. Mais le président de Tuba a vu l’occasion de le moderniser récemment. Sondé par Parcours Formation, service aux entreprises de la commission scolaire de Saint-Hyacinthe, le président de Tuba s’est prêté au jeu d’un projet-pilote dans lequel son programme de formation, qui tenait sur support papier, a été transféré sur une tablette numérique. Le projet a été géré par Parcours Formation en collaboration avec le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO).
PLUS CONVIVIAL
Depuis peu, tout le savoir en matière de sécurité et d’opération des cintreuses de Tuba est désormais présenté sur tablette. Les nouveaux employés sont toujours assistés d’un mentor, mais profitent d’un outil pédagogique qui intègre des éléments multimédias et qui est beaucoup plus convivial, selon Guy Côté.
« L’apprentissage est bien plus rapide parce que c’est très visuel, dit-il. Il y a de la vidéo, des photos et des pictogrammes avec des commentaires qui leur sont associés. Ce n’est pas complexe du tout. »
Le nouvel outil permet aussi aux employés existants de se familiariser avec des appareils qu’ils n’avaient jamais osé toucher jusqu’ici. Guy Côté voit cette situation d’un bon œil, puisque Tuba est appelée à créer des pièces en petits ou moyens lots, et demande donc à ses employés d’être très polyvalents.
« On a vraiment poussé notre programme de formation d’un cran », dit Guy côté, enthousiaste au possible.
« C’est un outil qui va perdurer », ajoute-t-il.
http://plus.lapresse.ca/screens/4e61-ed3c-533d832b-bf01-6b5eac1c606d%7CJbSN2PqjcxtC.html
C’est en 1993 que Guy Côté a pris les rênes d’une entreprise en faillite pour en concentrer les activités dans un créneau bien précis, celui du cintrage de tubes, soit le pliage de structures tridimensionnelles de pièces métalliques.
Dans ses installations de Saint-Pie, l’entreprise Tuba prépare pour ses clients du secteur des transports des pièces qui vont du simple marchepied au pare-choc en passant par des segments qui composent la structure d’autobus.
Ne travaille toutefois pas qui veut dans cette PME manufacturière : pour accéder aux machines, il faut être formé. Une formation qui ne s’obtient pas à l’école, mais en entreprise, explique Guy Côté. « Quand on parle de presses poinçon et de cintreuses, ça doit s’apprendre sur le tas », insiste le président et propriétaire de Tuba.
L’entreprise s’en remet donc à un programme de formation de ses employés à l’interne pour faire en sorte que le savoir des plus vieux soit transmis aux nouveaux machinistes et soudeurs.
« Quand les personnes partent, le savoir part aussi avec elles. On avait un souci de préserver cette connaissance-là. »
— Guy Côté, propriétaire de Tuba
Le programme, monté il y a plus de 10 ans avec l’aide d’une spécialiste en ressources humaines, s’est montré utile jusqu’ici. Mais le président de Tuba a vu l’occasion de le moderniser récemment. Sondé par Parcours Formation, service aux entreprises de la commission scolaire de Saint-Hyacinthe, le président de Tuba s’est prêté au jeu d’un projet-pilote dans lequel son programme de formation, qui tenait sur support papier, a été transféré sur une tablette numérique. Le projet a été géré par Parcours Formation en collaboration avec le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO).
PLUS CONVIVIAL
Depuis peu, tout le savoir en matière de sécurité et d’opération des cintreuses de Tuba est désormais présenté sur tablette. Les nouveaux employés sont toujours assistés d’un mentor, mais profitent d’un outil pédagogique qui intègre des éléments multimédias et qui est beaucoup plus convivial, selon Guy Côté.
« L’apprentissage est bien plus rapide parce que c’est très visuel, dit-il. Il y a de la vidéo, des photos et des pictogrammes avec des commentaires qui leur sont associés. Ce n’est pas complexe du tout. »
Le nouvel outil permet aussi aux employés existants de se familiariser avec des appareils qu’ils n’avaient jamais osé toucher jusqu’ici. Guy Côté voit cette situation d’un bon œil, puisque Tuba est appelée à créer des pièces en petits ou moyens lots, et demande donc à ses employés d’être très polyvalents.
« On a vraiment poussé notre programme de formation d’un cran », dit Guy côté, enthousiaste au possible.
« C’est un outil qui va perdurer », ajoute-t-il.
http://plus.lapresse.ca/screens/4e61-ed3c-533d832b-bf01-6b5eac1c606d%7CJbSN2PqjcxtC.html